Anne of Green Gables — Monsieur Toussaint Louverture
Traduit par Hélène Charrier
Classique
22/10/2020 — 384 pages — 16,50 €Vendu à 60 millions d’exemplaires à travers le monde, adapté des dizaines de fois , aimé par des générations de lecteurs, Anne de Green Gables de Lucy Maud Montgomery est un hymne à la joie et au pouvoir de l’imagination. Magnifiquement écrit, construit autour d’une héroïne parfaitement imparfaite, féministe involontaire et romantique impénitente, ce roman empreint de poésie et d’humour est bien plus que la vie d’une orpheline qui va bousculer le calme de son nouveau foyer. C’est un autre monde, fait d’une nature enchanteresse et d’idées saugrenues qui se déploie à travers les yeux de l’incroyable Anne. Littérature solaire et intemporelle, ce roman unique est une parenthèse magique, un souffle chargé d’énergie, un élan à vivre pleinement nos amitiés et nos passions.
Si vous avez lu cet article, vous savez qu’Anne with an E m’a marquée et est vite devenue ma série préférée. Je ne pouvais donc pas ne pas lire l’œuvre dont la série est inspirée. Et même si je dois avouer que la diversité et la modernité des thématiques de la série m’ont manqués pendant ma lecture, cela ne m’a pas empêché d’apprécier ce roman indéniablement feel-good et divertissant. Anne est une enfant vraiment attachante, avec une imagination folle, une sensibilité exacerbée, une intelligence vive et un optimisme rafraichissant qui nous rappelle que le monde peut être un endroit magnifique et plein de possibilités. Elle aime et déteste avec passion, s’émerveille face à une nature dont elle perçoit tous les enchantements, rêve sans cesse éveillée, et à surtout un don pour se mettre dans des situations aussi cocasses qu’impossibles. Sa personnalité solaire m’a conquise et j’ai adoré suivre ses péripéties au fil des chapitres ! L’histoire de la forêt hantée et sa mésaventure dans le lac m’ont beaucoup amusée, et j’ai été émue par la formidable amitié qui lie Anne à son amie de cœur : Diana Barry. J’ai également été séduite par la puissance poétique de la plume de l’auteure. J’ai tout particulièrement apprécié ses descriptions de la nature, véritable source d’évasion pour le lecteur, qui se retrouve à arpenter avec les personnages les paysages bucoliques de l’île du prince Edouard et les merveilleux mondes imaginaires de la jeune Anne.
« Mais en vérité, Marilla, on ne peut pas rester triste dans un monde aussi intéressant, vous ne croyez pas ? »