Bilan de l’année 2020

Une nouvelle année vient de débuter, il est donc temps de porter un regard sur celle que l’on vient de quitter. Je pense pouvoir affirmer que 2020 a été une année assez particulière pour tout le monde, mais cela n’a pas pour autant beaucoup impacté mon rythme de lecture : j’ai lu 130 livres en 2020, soit 8 de plus qu’en 2019. La différence est en revanche plus marquée en ce qui concerne le nombre de pages lues : j’ai lu environ 46000 pages, alors que je n’en avais lu « que » 35000 en 2019.

Parmi ces 130 lectures, on peut compter :

• 83 romans (64 en 2019)
• 20 mangas
• 15 BD/Comics
• 3 albums et beaux-livres
• 1 essais/témoignages
• 4 pièces de théâtres
• 4 recueils de nouvelles, nouvelles

[TAG] – TAG PKJ : Adieu 2020

L’année 2020 a pris fin, une nouvelle vient de débuter. En attendant mon bilan de l’année qui vient de s’écouler, je vous propose  mes réponses au TAG Adieu 2020 de PKJ.

1) Vos trois meilleures lectures de 2020

En choisir seulement trois a été compliqué, alors je tenais à mentionner mes autres gros coups de cœur de l’année : Northanger Abbey de Jane Austen, Gods of Men de Barbara Kloss, et Serpent and Dove de Shelby Mahurin.

Slay – Brittney Morris

Slay — Hodder Children’s Book
Young Adult
2/10/2019 — 352 pages — 7,99 £
Non paru en français

Représentation : personnage principal noire, personnage principal métisse, personnage secondaire trans
TW : racisme, relation toxique

Black Panther meets Ready Player One. A fierce teen game developer battles a real-life troll intent on ruining the Black Panther-inspired video game she created and the safe community it represents for black gamers.
By day, seventeen-year-old Kiera Johnson is an honors student, a math tutor, and one of the only Black kids at Jefferson Academy. But at home, she joins hundreds of thousands of Black gamers who duel worldwide as Nubian personas in the secret multiplayer online role-playing card game, SLAY. No one knows Kiera is the game developer, not her friends, her family, not even her boyfriend, Malcolm, who believes video games are partially responsible for the « downfall of the Black man. » But when a teen in Kansas City is murdered over a dispute in the SLAY world, news of the game reaches mainstream media, and SLAY is labeled a racist, exclusionist, violent hub for thugs and criminals. Even worse, an anonymous troll infiltrates the game, threatening to sue Kiera for « anti-white discrimination. »
Driven to save the only world in which she can be herself, Kiera must preserve her secret identity and harness what it means to be unapologetically Black in a world intimidated by Blackness. But can she protect her game without losing herself in the process?

Traduction personnelle : Le jour, Kierra Johnson, dix-sept ans, est une étudiante brillante, une tutrice en mathématiques, et l’une des seules personnes noires de Jefferson Academy. Mais chez elle, elle rejoint des centaines de milliers de gamers noirs du monde entier qui s’affrontent dans un jeu de rôle et de cartes en ligne, Slay. Personne ne sait que Kiera est la développeuse du jeu, ni ses amis, ni sa famille, ni même son petit ami, Malcolm, qui croit que les jeux vidéos sont en partie responsable de la « chute de l’homme noir ».
Mais quand un adolescent de Kansas City est tué à cause d’une dispute dans l’univers de SLAY, l’existence du jeu est révélée aux médias, et SLAY est qualifié de milieu raciste, exclusionniste et violente pour les voyous et les criminels. Encore pire, un troll anonyme infiltre le jeu, menaçant de poursuivre Kierra en justice pour « discrimination anti-blanc ».
Pour sauver le seule monde dans lequel elle peut être elle-même, Kiera doit préserver son identité secrète, et exploiter ce que signifie être fièrement noire dans un monde intimidé par sa couleur de peau. Mais peut-elle protéger son jeu sans se perdre elle même dans le processus ?

Les histoires sur le thème des jeux-vidéos sont devenues très populaires ces dernières années. Bien qu’elles ne m’attirent d’habitude pas plus que ça, le résumé de Slay m’a immédiatement accroché. Aussi quand j’ai gagné lors d’un concours le livre VO de mon choix, c’est sur ce roman ownvoice que mon choix s’est porté.

Kiera Johnson est une adolescente ordinaire… du moins en apparence. Car en secret, la jeune femme a créé SLAY : un espace virtuel où les personnes noires du monde entier peuvent se réunir, jouer et célébrer leur identité dans un environnement à l’abri des trolls et du racisme, et où, sous le pseudonyme d’Emerald, Kiera  peut enfin être elle-même, sans se soucier du regard et du jugement des autres. Mais lorsqu’un adolescent est tué après une dispute concernant jeu, les médias commencent à s’en prendre à cet univers qu’ils jugent discriminant, et exigent que son créateur sorte de l’anonymat. Pour ne rien arranger, un nouveau joueur au comportement menaçant fait son apparition sur le jeu, bien décidé à faire du quotidien de Kiera un enfer et à détruire l’œuvre de sa vie…

Le fabricant de poupées de Cracovie – R. M. Romero

The Dollmaker of Krakow — Gallimard Jeunesse
Traduit par Anne Kriek
Jeunesse — Fantasy — Historique
20/09/2018 — 364 pages — 16 €

Pologne, 1939. Un soir, une poupée du nom de Karolina prend vie dans l’atelier de Cyril, le fabricant de jouets. La joie et le courage de la petite poupée enchantent le quotidien de l’homme solitaire. Karolina lui apprend que le monde des poupées d’où elle vient est en guerre, tout comme celui des hommes. En ces temps sombres et tourmentés, la magie de karolina et de Cyril suffira-t-elle à protéger ceux qu’ils aiment ?

Le fabricant de poupées de Cracovie est un roman que j’ai découvert sur la chaîne de la youtubeuse canadienne Hailey in Bookland. Quand j’ai vu qu’il avait été traduit en français, je me le suis tout de suite procuré, mais il m’a fallu deux années pour le sortir de ma PAL. Je regrette de ne pas l’avoir ouvert plus tôt, car il s’agit d’un magnifique roman jeunesse illustré qui mériterait qu’on parle davantage de lui.

« On peut faire disparaitre une personne, Karolina, mais il est beaucoup plus difficile de faire disparaitre son histoire. Personne n’est véritablement oublié tant que son histoire lui survit. »

Lorsque Karolina réussi à échapper aux rats qui ont envahis son pays, le bon vent l’amène dans notre monde, à Cracovie. Elle y rencontre un fabricant de poupées nommé Cyril. Hanté par son passé de soldat lors de la Première Guerre mondiale, l’homme vit reclus jusqu’à ce que la petite poupée, la découverte de ses pouvoirs de magicien et sa rencontre avec la famille Trzmiel l’ouvrent au monde. Mais nous sommes en 1941 : les Allemands s’apprêtent à envahir la Pologne, et les Trzmiel sont juifs…

Les Chroniques des Fleurs d’Opale, tome 2 : La Fougue du Lys, partie 1 – Ielenna

Les Chroniques des Fleurs d’Opale, tome 2 : La Fougue du Lys, partie 1 — Auto édité
Fantasy
31/10/2019 — 446 pages — 20 € — site de l’auteure

Je pouvais gravir les plus hautes montagnes, traverser les plus vastes océans.
D’un geste, je pouvais épargner une vie,
D’un claquement de doigts, je pouvais la retirer.
Je pouvais rassembler les plus grandes richesses, les plus grandes armées.
Je pouvais avoir le monde à mes pieds,
Mais je ne pouvais pas te sauver.

Ta sœur, en revanche, le fera.

Le diadème d’améthystes en sa possession, Diphtil ne voit pas sa vie s’apaiser pour autant. Reconstruisant sur les ruines de la guerre encore présente dans le cœur de beaucoup, elle fait désormais face aux tragédies qui surviennent au sein de sa propre famille ; sa fille benjamine, Saada, est atteinte d’un mal incurable lui infligeant une souffrance perpétuelle.Vingt-six ans après sa fuite de Myrtis, Diphtil voit sa fille aînée, la fougueuse Isophine, partir pour les contrées lointaines de Tsin-Do, en proie à sa plus grande révolte, pour rassembler les morceaux d’un antique sceptre qui pourrait contrer la malédiction. Mais la princesse rebelle est loin de s’imaginer les conséquences de ses actes, taillées entre ses devoirs diplomatiques d’héritière de l’Empire et son infrangible détermination à sauver sa petite sœur. Isophine doit faire ses preuves en tant que fille de Déesse, mais deviendra-t-elle l’héroïne du peuple ou celle de sa famille ?

Ielenna est une autrice que je suis depuis très longtemps. Je me souviens qu’au collège, je passais des heures à lire ses histoires sur Skyblog (oui, ça date), à voyager et rêver aux côtés de ses personnages, et plus particulièrement d’une déesse à la chevelure écarlate… Quand l’auto-publication des Chroniques des fleurs d’opale a été annoncée en financement participatif, je n’ai pas hésité une seule seconde tant il me tardait de redécouvrir sur papier cette aventure, et j’étais également au rendez-vous pour la sortie du second tome.